La tradition orale en Afrique
******* Afrique septentrionale********
"En Afrique, chaque vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle." Parce que pendant longtemps (et encore aujourd’hui) la littérature a été orale, que ce soit pour les contes, les mythes, les généalogies, les chroniques et faits divers...
Le souffle humain
JPEG - 7.4 ko
Nuit d’ oralité au Gabon
Pour l’Africain, le verbe est créateur par la parole de Dieu qui est le force suprême, et le souffle humain continue cette création. C’est pourquoi l’écriture a longtemps été repoussée et limitée, bien qu’ayant été introduite il y a longtemps par l’Islam avec l’alphabet arabe, puis par les missionnaires chrétiens avec l’alphabet latin ; et ensuite élaborée avec les propres systèmes d’écriture de l’Afrique noire. De plus, elle était considérée comme moins efficace, n’ayant pas l’appui du "rythme" ni le pouvoir de la parole "retenue", ce silence si bien manié par les narrateurs. C’est ainsi que la tradition orale (même sans l’aide de l’écriture) est aussi riche en contenu et en variété que celle de n’importe quelle autre culture.
On a estimé qu’il existait plus de 250 000 mythes, légendes et contes.
Si cette tradition est moins connue du monde occidental que les autres arts de sa culture, (tel "l’art africain") c’est qu’elle fut peu étudiée et n’a pas connu les mêmes formes de diffusion. Et comme l’oralité découle d’une volonté de communion de l’homme avec les forces de la nature et les forces cosmiques, il a été important en Afrique noire que la tradition orale se soit transmise d’une génération à l’autre, et continue de le faire. Elle est au service de la communauté.
L’art et les clés de la tradition orale D’abord, à la bonne connaissance du langage, le griot (narrateur) doit ajouter l’art :
- de l’intonation
- de l’improvisation aisée
- du maniement des symboles
- du sens de la réplique
- de la suggestion
- et du silence...
On parle de "silence" parce que l’oralité n’est pas que la parole, elle est aussi retenir la parole, c’est à dire ménager des silences subtils et importants qui sont autant d’ombres qui entourent la parole de mystère et qui la valorisent. Ensuite, le griot doit observer 3 éléments-clés de l’expression orale :
- le geste : on ne conçoit pas de narration (contes, légendes ou mythes) sans lui. Il prolonge l’intonation. Par ex. le griot peut danser ou mimer une action le moment venu
- le chant et la musique : ils soutiennent et structurent la narration
- le rythme : il est l’expression de la vie et de la force, source et à la fois effet de l’émotion, ce qui explique pourquoi la vibration rythmée joue un si grand rôle. La puissance incantatoire de la parole scandée, de la danse, du chant et du langage tambouriné rétablit une harmonie qui a pu être rompue par la violation d’un interdit. Le rythme est ordonné dans son déroulement ; le message qu’il communique est celui de l’ordre suggéré par le rythme de la nature, et par les messages des ascendants mythiques à travers les contes, les légendes, les rites verbaux, etc. C’est pourquoi il est souvent répétitif. Ainsi, la parole rétablit-elle l’ordre compromis, par les messages qu’elle transmet et par leur rythme.
"Redire les mots mêmes qui, dans le mythe, ont engendré le monde,c’est renouveler la création elle-même, lui redonner la vie et lui assurer la pérennité. Les mots sont empreints de puissance créatrice, de sacré. Les renouveler, c’est se mettre au cour même du sacré." (G. Granai).
Création de l’émotion L’émotion doit favoriser la participation de l’auditoire, en s’aidant des éléments clés cités ci-dessus.
"L’émotion est aux antipodes du sentimentalisme, c’est comme une force qui vous étreint et à laquelle vous participez. On revient toujours à la participation qui est le sens de la vie. Participer aux mots, c’est participer au jeu des forces vitales qui est l’expression du monde, de Dieu." (L. S. Senghor)
Elle naît au détour d’un mot, dans la vibration du rythme, à travers le symbole qu’utilise le griot. L’auditoire accède ainsi au jeu des forces qui anime l’univers par son être total, corps et esprit liés, sensualité et rationalité, en communion étroite avec les membres du groupe. Elle est un jeu avec les contes, une initiation avec les récits mythiques (dans la saisie des vérités primordiales).
Les narrateurs Dans l’Afrique noire où l’expression orale est reine, quiconque possède l’art (et c’en est vraiment un) de "bien dire", joue un rôle important dans la société. Ainsi les dons des griots (conteurs, musiciens, chanteurs, généalogistes.) sont considérés comme divins alors même que les griots appartiennent traditionnellement à une caste modeste. Leurs connaissances en la matière peuvent être considérables, certains pouvant énumérer par cour des chronologies de royaumes ou de chefferies remontant à 4 ou 5 siècles. Leur art est conditionné par leurs modèles socio-culturels (techniques traditionnelles et influences étrangères), par l’objet de leur narration (jeu, prière.) et bien sûr par le genre (contes, mythes, poésie, etc.)
Communiqué de presse
Benasque, mercredi le 7 décembre 2011
LocationNorthernAfrica.png
Algérie · Égypte · Libye · Maroc · Mauritanie · Soudan · Soudan du Sud · Tunisie
West-Africa.svg
Bénin · Burkina Faso · Cap-Vert · Côte d’Ivoire · Gambie · Ghana · Guinée · Guinée-Bissau · Liberia · Mali · Niger · Nigeria · Sénégal · Sierra Leone · Togo
Africa-countries-central.png
Cameroun · République centrafricaine · République du Congo · République démocratique du Congo · Gabon · Guinée équatoriale · Sao Tomé-et-Principe · Tchad
East-Africa.svg
Burundi · Djibouti · Érythrée · Éthiopie · Kenya · Ouganda · Rwanda · Seychelles · Somalie · Tanzanie
Southern-Africa.svg
Afrique du Sud · Angola · Botswana · Comores · Lesotho · Madagascar · Malawi · Maurice · Mozambique · Namibie · Swaziland · Zambie · Zimbabwe Territoires et dépendances Territoires situés sur le continent africain : Ceuta · Melilla · Pount · Sahara occidental · Somaliland
Territoires insulaires au large de l'Afrique :
Îles Canaries · Îles Éparses · Madère · Mayotte · La Réunion · Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha · Territoire britannique de l'océan Indien · Zanzibar
pour la 1ère fois à Bénasque (Aragon-Espagne),
la galerie "Out of Africa"
présente du 23 décembre 2011 au 26 février 2012
l'art dogon et les "femmes aériennes"
de Christophe Sawadogo (Ouagadougou - Burkina Faso).
Parmi les cultures africaines, la culture et l'art dogon (Mali) font partie des plus intéressantes et des plus étudiées. Du 23 décembre 2011 au 26 février 2012, la galerie "Out of Africa" à Benasque (Aragon - Espagne) présente la force de la culture et de l'art sculptural dogon lors d'une conférence et d'une exposition de photos et d'œuvres d'art : "Dogon, peuple mythique du Mali". Une partie des bénéfices de la vente des photos et des œuvres d'art est destinée à l'ONG: "ASED - Association Solidaire Ecoles Dogons". Parallèlement, le peintre Christophe Sawadogo (Ouagadougou - Burkina Faso) expose dans la galerie ses "Femmes aériennes", nous invitant à la méditation.
Trônant majestueusement sur la plaine du centre du Mali, la falaise de Bandiagara s'élève à plus de 500 m d'altitude sur une largeur de 150 km. Pendant plusieurs siècles, cette falaise et les régions avoisinantes ont été le territoire du peuple dogon, dont la culture et l'art fascinant sont au centre d'une conférence et d'une exposition de photos dans le Centre des Sciences Pedro Pascual de Benasque et d'une exposition d'œuvres d'art dans la galerie "Out of Africa".
Trente ans de voyages au Mali et au Pays dogon.
Sorella Acosta et son associé Salvador Campillo, deux passionnés d'art, de culture et de voyages en Afrique, ont profité de la fermeture temporaire de la galerie en novembre dernier pour voyager une fois de plus au Mali, à la rencontre du peuple dogon de la falaise de Bandiagara. Installé depuis plus de trente ans à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, Salvador Campillo s'intéresse tout spécialement aux us et coutumes de ce peuple mythique.
Situé au centre du pays, le territoire dogon s'étend entre le fleuve Niger et la falaise de Bandiagara. La population dogon s'élève à plus ou moins 700.000 personnes, bien qu'une partie de la population se retrouve également au nord du Burkina Faso et en Côte d'Ivoire. Les Dogons vivent majoritairement d'agriculture, surtout de la culture de mil, et sont reconnus pour leur cosmogonie et leur art statuaire bien reconnaissable.
Parmi ceux qui s'intéressent à la culture subsaharienne et surtout à la culture d'Afrique de l'Ouest, l'art dogon du Mali est relativement bien connu. En Espagne par contre, la connaissance africaine se limite au Maghreb, en particulier au Maroc et à l'Egypte. Destiné à tous les amoureux d'art en provenance d'autres cultures et à tous les passionnés de voyage, l'exposition et la conférence qu'organise la galerie "Out of Africa" sera sans aucun doute une découverte et une porte d'entrée vers l'Afrique subsaharienne si méconnue mais passionnante.
Un voyage au pays dogon en trois étapes
Dans sa galerie "Out of Africa", Sorella Acosta, expose du 23 décembre 2011 au 26 février 2012 une 100aine d'œuvres d'art en provenance du pays dogon : statues en bois, en bronze et en pierre, en fer noir, figures aux bras levés, maternités, masques utilisés lors des fêtes rituelles, portes de grenier sculptées, échelles, serrures, repose-têtes, tabourets, piliers de Togu-nà….
Statue rituelle Dogon - Bandiagara - Mali - bois
En plus de l'intérêt artistique indiscutable d'une des cultures les plus riches et intéressantes d'Afrique de l'Ouest, Sorella Acosta et sa collaboratrice Tais Vidal, Historienne de l'Art et Gestionnaire de Patrimoine Culturel, replaceront lors d'une conférence le jeudi 29 décembre à 19H dans le Centre des Sciences Pedro Pascual de Benasque (Aragon - Espagne) l'art dogon dans son contexte en donnant de l'information quant aux aspects historiques, culturels et économiques de la région, de sa population et de sa manière de vivre.
Une sélection des photographies prises par Salvador Campillo lors de ses fréquents voyages au pays dogon sera exposée dans le hall d'entrée du Centre des Sciences. L'objectif de l'exposition de photos et de replacer cet art dans le contexte de sa culture et de ses coutumes, intégrant la conception d'une culture universelle à facettes multiples. Les photos s'exposent au Centre des Sciences Pedro Pascual de Benasque du 23 décembre 2011 au 3 janvier 2012.
Pueblo Koundou (Dogón - Malí)
Une partie des bénéfices de la vente des œuvres d'art et des photos est destinée à la ONG "ASED - Association Solidaire Ecoles Dogons". L'Association Solidaire Ecoles Dogons (ASED) est une ONG, créée en janvier 2007, ayant comme objectif de procurer les outils nécessaires pour que la population dogon construise elle-même ses propres écoles. L'ASED se charge de faire parvenir de l'aide matérielle mais aussi de la main d'œuvre pour la construction d'écoles dans des villages sans infrastructure mais avec la présence d'enseignants. Depuis 4 ans, l'ASED a aidé à construire 3 écoles dans la région d'Hombori, des références quant à leur architecture et l'utilisation de matériaux régionaux. Ces écoles accueillent actuellement plus de 300 élèves. Des projets de jumelage avec des écoles de Barcelone ont été initiés, proposant des échanges culturels entre les enfants africains et catalans. Les donations provenant de particuliers et d'entreprises aident l'ASED à procurer du matériel scolaire et sportif, des vêtements, des vélos…
Sorella Acosta et son associé Salvador Campillo, très concernés par la problématique des minorités au Mali, ont décidé de dédier une partie des bénéfices de la vente des œuvres d'art dogon et des photographies de la culture dogon aux projets 2012 de l'ASED.
Le peintre Christophe Sawadogo (Ouagadougou - Burkina Faso) présente ses tableaux dans la galerie, lors de l'exposition "Dogon, peuple mythique du Mali".
Christophe SAWADOGO - Femmes porteuses d'eau et d'espoir - 2011
Christophe Sawadogo est né en 1972 à Tikaré au Burkina Faso. Il a été formé aux "Arts et Communication" de l'Université de Ouagadougou. Passionné de poésie et de calligraphie, ses premières œuvres furent consacrées aux dessins sur papier, à l'encre de Chine ou avec des crayons de couleur pour créer un univers où flottent des personnages, essentiellement féminins, contés ou rêvés. Parallèlement, il développe sa peinture en lui faisant acquérir une texture "bâtie sur terre", laissant entrevoir des croûtes. En suspendant le regard entre rêve et réalité, son œuvre est une ouverture, une fenêtre sur de nouveaux horizons.
Christophe Sawadogo a participé a des expositions individuelles et collectives au Burkina Faso, au Sénégal et au Mali mais aussi en Europe: en France, en Allemagne, aux Pays Bas, au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Belgique. Par contre, c'est sa première exposition en Espagne.
Aujourd'hui, Christophe SAWADOGO plonge ses pinceaux au cœur des préoccupations sociales immédiates. Dans la série des "Inondations", Christophe Sawadogo relève : "Dans certaines parties du monde, les femmes et les enfants parcourent des kilomètres à la recherche d'eau, tandis que sous d'autres cieux, il suffit d'ouvrir le robinet pour que jaillisse le précieux liquide. L'eau au cœur des inondations, des famines et des grandes sécheresses est une préoccupation mondiale. Source de vie, elle peut dans bien des cas menacer la survie de l'espèce humaine".
Dans ses dernières œuvres "Les immigrés", exposées dans la galerie "Out Of Africa" à Benasque (Huesca-Espagne), Christophe montre des voyageurs clandestins à qui dit-il : "On a mis des bâtons dans les roues." Et il s'explique : "On a tous des rêves orientés vers l'autre, vers un ailleurs nouveau, meilleur. Pourtant, il est plus facile pour l'Homme du Nord de venir visiter le désert et les dunes de sable que pour l'Homme du Sud d'aller voir ce qui se passe de l'autre côté de l'Océan. Continent que nous connaissons seulement par les livres, les films ou la télévision. Pourquoi cette quête de l'autre se résume-t-elle en enfer pour beaucoup d'entre nous?
Et il conclut : "Toutes les routes devraient mener à l'Homme".
Les tableaux de Christophe Sawadogo s'exposent du 23 décembre 2011 au 26 février 2012 dans la galerie "Out of Afrique" à Benasque.
Contact presse:
Sorella Acosta
www.galeria-out-of-africa.com
La « Libye », d'après la reconstruction du monde décrite par Hérodote
Les vestiges de la présence humaine en Afrique du Nord remontent à 400 000 ans âge attribué aux restes de (l’Atlanthrope) découverts dans les Sédiments du lac préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara) Algérie. L’Atlanthrope, contemporain du Sinanthrope et du pithécanthrope de Java, dont les ossements ont été retrouvés au milieu des outils de pierre taillée qu’il fabriquait, y a séjourné.
Le Temps de l'Afrique du Nord berbère
Les Berbères subsistent dans un immense territoire qui commence à l’ouest de l’Égypte. Actuellement des populations parlant le berbère habitent dans une douzaine de pays africains, de la Méditerranée au sud du Niger, de l’Atlantique au voisinage du Nil. Les autochtones de l'Afrique du nord sont les peuples Berbères et le peuple Copte (Égyptien). Les peuples Berbères sont des peuples parlant tous des langues similaires et ayant peuplé l'Afrique du nord depuis l'ouest de la vallée du Nil aux Iles Canaries bien avant la conquête Romaine.
Le Temps de l’Afrique du Nord blanche
L’« Afrique blanche » désignait autrefois les territoires méditerranéens: Maroc, Égypte, Mauritanie, Algérie, Tunisie, Sahara Occidental, Libye.réf. nécessaire
Le camp de Gindibu était-il situé au sud-est de Damas.
Il est certain que les bédouins de la péninsule arabique
- qu'on appelait probablement indifféremment. Aram, Eber ou Haribu
- devaient être installés à l'origine, dans la région qui s’étend entre la Syrie et la Mésopotamie et qui fut, avec la Syrie le berceau le plus ancien des Sémites"1.» Présents dans la péninsule arabique jusqu'au VII e siècle, ils ont alors connu une expansion vers le reste du Moyen-Orient, vers l’Afrique du Nord et la péninsule Ibérique portés par un élan mystique et de conquête guerrièreréf. nécessaire
La Grande Mosquée de Kairouan, fondée en 670 par le général omeyyade Oqba Ibn Nafi, est la plus ancienne mosquée en Afrique du Nord8 ; elle est située à Kairouan en Tunisie.
Arrivée des Phéniciens.
670, l'arrivée des Arabes Omeyyades de Damas pour conquérir le Maghreb ; c'est à cette date qu'est fondée, dans l'actuelle Tunisie, la Grande Mosquée de Kairouan qui représente le plus ancien édifice religieux musulman en Afrique du Nord9,8.
L'arrivée de Idrîs Ier arrière-petit-fils d’Hassan fils de Ali ibn Abi Talib et Fatima la fille de Mahomet. Il se fait reconnaître comme imam par la tribu berbère des Awarba qui l'avaient accueilli et par les quelques Arabes qui l'avaient accompagné dans son exil.
L'islam a balayé l'Afrique du Nord très tôt dans son histoire, la propagation à l'ouest de l'Egypte à partir de la 8ème siècle après JC 1 Au début, il a été répandu dans les villes par la conquête, mais une fois que les Berbères nomades ont commencé à se convertir à l'Islam, il s'est propagé à travers leurs contacts dans tout l'Afrique du Nord. 2 Alors que les peuples arabes du Moyen-installés dans les villes, la plupart des zones rurales est resté dominé par les Berbères, dont les traditions et les croyances ont été absorbés dans la pratique de l'islam dans ce domaine.
À partir vers le début du 10ème siècle, religieux régimes islamiques ont commencé à apparaître en Afrique du Nord. Parmi les plus puissants et influents, c'est que des Almoravides. Il s'agissait d'un régime de berbère, en grande partie responsable de la propagation de l'école malékite de la jurisprudence islamique au Maroc. 4 Les Almoravides ont été suivis par une autre dynastie des Berbères, les Almohades. Ce régime répandre l'Islam en Espagne et en grande partie du reste de l'Afrique du Nord. 5 Il a été beaucoup moins de succès, cependant, dans sa tentative de purger l'islam marocain berbère et d'autres influences non islamiques. 6
Au début du 17ème siècle, plus de 90% de la population de l'Afrique du Nord était musulman, surtout à la suite l'islam sunnite. 7 La plupart continuent à suivre l'école malékite, si les Etats peuvent professer le respect officielle à une autre école de la jurisprudence, en tant que résultat d'années de domination ottomane d'une grande partie du monde musulman. 8 Pendant ce temps, les Berbères, les Touaregs et en particulier, un sous-groupe de Berbères, de continuer à pratiquer une version quelque peu syncrétique de l'islam, le mélange de leurs traditions pré-islamiques dans la pratique de l'islam. 9
La lutte pour mettre fin à la colonisation française a eu des effets distincts et importants sur la pratique de l'islam dans la Tunisie, l'Algérie et le Maroc. En Tunisie et en Algérie, les mouvements indépendantistes nationalistes étaient fondamentalement laïque, même si ils ont travaillé aux côtés de clercs réformistes. 10 En conséquence, les gens qui sont venus au pouvoir après l'indépendance puisent leur légitimité à partir de sources laïques et leurs politiques reflètent cet objectif.
Toutefois, le Maroc a eu un mouvement plus politisé islamiste. L'unité musulmane avait été une cause importante politique au Maroc depuis les années 1930 lorsque la France avait tenté de diviser la population en gouvernant Berbères en vertu du droit différente de celle de la population arabe. 11 Ainsi, l'Islam avait déjà devenu quelque chose d'un outil d'organisation politique, et il a continué dans ce rôle à travers la lutte pour l'indépendance.
Descente
Généralement, la plupart origine nord-Africains trace patrilinéaire, comme cela est généralement prévu dans les pays musulmans. Parmi presque tous les groupes ethniques sédentaires en Algérie et au Maroc, par exemple, la descente est universellement suivre si le père. 12
Parmi les cultures pastorales et semi-pastorale, cependant, il ya plus de variation. Bien que presque tous les Berbères retrouver leur famille patrilinéaire, un sous-groupe de Berbères, les Touaregs, ne dispose pas d'un modèle de descente constante. Certains tracent leurs familles patrilinéaire, mais quelque 80.000 Touaregs retrouver leur famille et d'hériter de la position sociale par le biais de la mère. 13
Pendant la plus grande d'Afrique du Nord, la polygynie est autorisée et, essentiellement, accepté, mais rarement pratiquée. Cependant, la pratique varie entre et au sein des différents pays.
En Algérie, la polygamie est pratiquée, mais rarement. Une étude réalisée dans les années 1950 a montré que seulement 2% des hommes musulmans avaient plus d'une femme. 14 En dépit de sa rareté, il reste un problème important. Une étude réalisée plus de vingt ans plus tard, à Alger a révélé que près 2/3of des femmes étudiées voulaient des changements dans les lois relatives au statut personnel, y compris l'abolition de la polygamie. 15
Informations sur la polygynie en Egypte suggère qu'il existe des différences énormes dans les pratiques des différents groupes socio-économiques. Dans l'ensemble, la polygynie ne semble pas être largement pratiquée. En début des années 1950, 8% des hommes musulmans égyptiens étaient polygames. 16 Il ya des secteurs de la société où la polygynie a continué d'être courante, cependant, tels que les traditionnels, les zones de la classe ouvrière du Caire. 17 Il est également une indication que la polygynie est devenue plus commune dans les années 1970, probablement en raison de la migration économique motivés, qui à la fois apporté en argent, ce qui rend une seconde femme plus abordable, et empêché les gens à se déplacer. 18
En 1979, le gouvernement a adopté un paquet de réformes à caractère personnel loi sur le statut, y compris une limite sur la polygamie qui a accordé à une femme le droit à un divorce si son mari a pris une seconde épouse sans son consentement. 19 Cependant, cette loi n'a pas été appliquées de manière cohérente et les réformes de 1979 ont été déclarées inconstitutionnelles en 1985. La loi finalement adoptée au sujet des limites sur la polygynie ne pouvait voir qu'une femme de divorcer de son mari pour prendre une seconde épouse si elle pouvait prouver qu'elle a subi "un préjudice moral ou matériel» à la suite. 20
Au Maroc, la polygamie est pratiquée, mais rarement. 21 Une pratique plus courante est la monogamie en série, pratiquée par les hommes et les femmes. 22
La polygamie en Libye a été pensé pour être en train de disparaître dans les années 1970, mais continue d'être pratiquée à l'occasion. 23 La polygamie n'est officiellement autorisé si les consentements première femme, et le mari est à la fois saine et suffisamment riche pour être en mesure de soutenir les deux femmes. 24 Il n'est pas clair ce que ces limitations légales sur la polygynie signifie dans la pratique.
En Tunisie la polygamie est illégale depuis les années 1950 et il n'y a aucune indication particulière qu'il est pratiqué en dépit de la loi.
Mariages privilégiés et des interdictions
Dans une grande partie d'Afrique du Nord, il ya une préférence générale pour le mariage entre les enfants de deux frères, avec les cousins ​​en jouant un rôle mineur dans le choix d'un partenaire dans le mariage. Comme avec d'autres aspects de la pratique matrimoniale c'est à la fois pas une préférence universellement, il n'est pas toujours la réalité.
La société algérienne favorise le mariage à un cousin parallèle paternelle (enfant frère du père de). 25 Cependant, une étude réalisée dans les années 1970 a révélé que c'était l'un des aspects de droit de la famille et de la tradition que presque 2/3 des femmes d'Alger interrogées voulaient changer. 26
En Egypte, dans le passé et probablement encore dans les zones rurales, le père d'une fille a choisi son mari pour elle, souvent un cousin, et elle avait peu à dire en la matière. 27 Cela semble être changer avec des niveaux plus élevés de l'éducation pour les filles et les femmes. Une étude a montré que chez les femmes ayant de 6 ans ou plus de l'éducation, les femmes jouent un rôle dans le choix de leurs maris. 28
Tout au long de Maroc, le mariage d'un cousin paternel parallèle est commun. 29 Il semble que ce modèle de mariage a particulièrement fort soutien parmi les classes supérieures et dans les villes conservatrices, plus âgés et les villes. 30
En Libye, le mariage de cousins ​​germains est acceptable, mais il est difficile de savoir si elle est particulièrement préférée à d'autres mariages. 31 Que ce soit pour un cousin ou non, une fille peut être mariée par son tuteur sans avoir aucune entrée dans la décision. 32 Si son premier mariage ne ​​fonctionne pas, une femme aura plus de possibilité de choisir maris ultérieures. 33
Bien que de nombreux Berbères permettre les mariages entre cousins ​​germains, les Touaregs refusent toute forme de celui-ci. 34
Âge du mariage
Tout au long de la région, la loi limite l'âge minimum du mariage à environ 16 pour les filles. Cependant, souvent, les filles sont mariées plus tôt que les limites légales, juste attendre l'âge légal d'enregistrer le mariage. C'est souvent le cas en Algérie par exemple. 35
L'un des principaux facteurs de l'âge du premier mariage d'une fille est de savoir si elle vit dans une zone urbaine ou une rurale, âge, le mariage à venir plus tôt pour les filles dans les zones rurales. Par exemple, les filles rurales au Maroc souvent se marient entre les âges de 10 et 14. 36
Une autre différence d'âge au mariage est la situation économique d'une famille. En Egypte, par exemple, une jeune fille des classes moyen-inférieur est susceptible de se marier très jeune, et son mari sera probablement de nombreuses années plus âgé qu'elle, que ses parents veulent être assurés qu'il serait un bon fournisseur. 37 Parmi les Égyptiens de classe moyenne supérieure, d'autre part, il ya une préférence croissante pour les mariages plus tard, avec les futurs époux se connaître et de choisir de se marier basée sur l'amour plutôt que des alliances de famille ou la capacité à fournir. 38
Les informations disponibles sur dot en Afrique du Nord est quelque peu limitée, il semble que ce n'est pas universellement donné, pas plus qu'il ne appartiennent toujours à la même personne une fois qu'elle a été donnée.
Traditionnellement en Algérie, une épouse toujours reçu un prix de la fiancée. Tout ce que le couple possédait autre que le prix de la fiancée appartenait au mari. Le prix de la fiancée, cependant, appartenait à la femme, et elle l'a gardé même dans le cas de divorce. 39 Ceci est en contraste direct avec la pratique en Egypte, où les femmes divorcées doivent retourner la dot.
Au Maroc, si oui ou non une femme reçoit une dot lors de son mariage dépend en grande partie sur sa classe sociale. Les femmes issues de familles riches reçoivent habituellement une dot, bien que certains ne le font pas. 40 les femmes des classes inférieures et les femmes dans les zones rurales souvent ne reçoivent rien. 41 Cependant, dans un village berbère au Maroc, les gens disent que dot est nécessaire et il n'ya pas de mariages où la femme ne l'ont pas reçu. 42
Appels tradition libyens pour un prix de la fiancée qui est donné à la fois à l'accord de se marier, plutôt que d'une partie étant donnée à l'accord, une partie au mariage lui-même, comme cela est courant ailleurs. 43
Le divorce est commune en Afrique du Nord.
En général les hommes ont plus de droits dans le lancement d'un divorce, mais les femmes ont des façons informelles de sortir d'un mariage malheureux. La question de savoir qui conserve la garde des enfants après un divorce varie à travers la région, avec des hommes ayant souvent le droit, mais pas nécessairement l'envie de garder leurs enfants avec eux après un divorce.
En Algérie, le divorce est tout à fait commun. 44 Les femmes ont certaines protections, au moins d'être répudiée par son mari sur l'éperon du moment. Le divorce, pour être légal, doit être effectuée devant un tribunal. 45 Après un divorce, le père a droit à la garde des enfants, si l'on ignore à quel âge les enfants peuvent être enlevés à leur mère. 46
En Egypte aussi, le divorce est un événement régulier et il y avait une augmentation du taux de divorce à partir des années 1970. 47 Les hommes ont plus de droits en cas de divorce que les femmes. Cependant, comme en Algérie, le divorce doit être effectué dans un tribunal. 48 L'une des différences en matière de droits en cas de divorce, c'est que les hommes peuvent demander le divorce pour essentiellement une raison quelconque, si il doit y avoir une raison quelconque, car il doit être déclaré à l'audience. Que l'exigence d'avoir une procédure de divorce menées au tribunal est considéré comme une protection importante des droits des femmes est clairement démontré par le fait que l'un des 1979 des réformes du droit personnel était qu'une femme a dû être informé lorsque son mari a divorcé. 49
Les femmes d'autre part, peuvent demander le divorce que dans certaines circonstances limitées. 50 Néanmoins, au moins un écrivain sur l'Egypte a décrit les femmes comme étant en mesure d'obtenir un divorce avec "une relative facilité." 51 Cependant, peu de femmes cherchent à engager un divorce, peut-être en partie parce que les femmes divorcées qui vivent seules sont socialement stigmatisés. 52
Après un divorce, les enfants égyptiens, traditionnellement restés avec leur mère jusqu'à l'âge de 9 ans pour les garçons, 12 pour les filles, époque à laquelle ils vont vivre avec leur père. Maintenant, ils restent généralement avec leur mère jusqu'à ce qu'ils atteignent la puberté ou même plus tard, et puis aller à leurs pères. 53
Au Maroc, en particulier dans les petites villes, le divorce est chose courante. Dans une ville, la moitié de tous les mariages se terminent par un divorce. 54 Un homme a le droit unilatéral de divorcer de sa femme, alors que la femme ne peut pas faire la même chose à son mari. 55 Officiellement, un divorce doit être enregistré auprès d'un tribunal, si il n'est pas nécessaire que le mari d'expliquer pourquoi il est divorcé de sa femme. 56 En outre, l'exigence que le divorce soit déposée à la cour peut être un peu trompeuse, car de nombreux mariages ne sont pas toujours enregistrés auprès de l'Etat, ce qui signifie que le divorce dans de telles situations ne peuvent être enregistrés soit. 57
Après un divorce, une femme retourne généralement à la maison de son père. 58 Parfois, les femmes ne le font pas, choisissant plutôt de vivre en tant que «femmes libres», peut-être, y compris d'avoir des relations sexuelles avec des hommes en dehors du contexte du mariage. 59 Bien qu'il n'y ait qu'une ligne fine entre les femmes qui choisissent de vivre de cette façon entre les mariages et les femmes qui sont essentiellement non nubile, il semble que ces femmes restent dans le courant dominant de la société et peuvent se remarier. 60
Quant aux enfants, après un divorce, l'ex-mari a le droit de garde des enfants. Cependant, souvent, ils ne prétendent pas les enfants après un divorce. 61
En Libye, le divorce est répandu et qui peut être fait simplement par la répudiation. 62 Bien que les femmes ont peu de droits de demander le divorce, ils peuvent, et ne semblent, presser leurs maris à l'octroi d'un divorce. 63 Il ya peu, le cas échéant, la stigmatisation sociale attachée au divorce, que ce soit pour l'homme ou la femme. 64 Alors que les femmes divorcées de se remarier assez facilement et beaucoup de désirs de faire, il semble que certaines femmes ne cherchent pas à se remarier, préférant rester seule. 65 Ceci suggère que la société accepte la présence d'un certain nombre de divorcées, les femmes célibataires.
Après un divorce en Libye, les enfants appartiennent à leur père et de rester avec lui, sauf si elles sont très jeunes. 66
Loi sur le divorce tunisien accorde des droits égaux aux hommes et aux femmes en termes de lancement d'un divorce. 67 Divorces doit être effectué dans un tribunal, et le juge doit interroger les deux parties sur leurs raisons pour mettre fin au mariage. 68
Purdah et l'isolement
Peu de généralisations peuvent être faites sur les femmes d'Afrique du Nord. Certaines femmes sont entièrement couvertes, d'autres ne respectent pas les codes vestimentaires islamiques du tout. Certains sont strictement isolée, d'autres se mélanger librement avec les hommes. Une tendance était claire, cependant, dans la suite de l'indépendance des décennies. Dans une grande partie d'Afrique du Nord, les femmes qui n'avaient pas choisi de porter un voile a commencé à le faire. Ce fut apparemment un signe extérieur de s'accrocher à la culture locale ou nationale, en particulier l'adhésion à l'Islam, et un rejet d'au moins les aspects de la culture occidentale. 69
Les femmes algériennes ont toujours été très à l'écart des hommes, en séjournant dans la maison, sauf pour les courses nécessaires. 70 Ces dernières années, la solitude peut-être moins, mais les sexes sont encore largement séparés, avec des femmes souvent rester à l'intérieur et autour de la maison et les hommes étant en public. 71
Jeunes filles algériennes commencent à être conscients de la nécessité de la modestie tout à fait jeune, couvrant les bras et les cheveux, même en face de leurs pères. 72 Ils continuent de se couvrir pendant leur jeunesse, et jusqu'à ce qu'ils ont eux-mêmes fils qui se sont mariés. 73 À ce stade, ils ont plus de liberté d'être en moins les préoccupations du public, non accompagnés et sur ​​la modestie. Bien qu'il ne semble pas que l'Algérie a eu une période dans le 20e siècle, lorsque les femmes arrêté de porter de couvre-chefs, et donc le port du foulard n'a pas eu la renaissance même il l'a fait dans plusieurs autres pays, il ne deviennent fortement politisée au cours de la lutte pour l'indépendance. 74
En Egypte, de nombreuses femmes avaient cessé de porter le foulard, en commençant dans les années 1900. 75 Cependant, les femmes ont à nouveau commencé à se couvrant depuis les années 1970, en particulier parmi les classes instruites et professionnel. 76 Comme ailleurs en Afrique du Nord, à la suite des règlements vestimentaires islamiques est considérée comme soutien à la culture autochtone et, selon un chercheur, affirmant que les choix peuvent être faits quant aux parties de la culture européenne devrait être adopté. 77
Toutefois, cela ne devrait pas être lu à-dire qu'il n'ya pas de variations en Egypte. Les femmes dont les familles ont vécu dans les quartiers populaires du Caire pour les générations, par exemple, se couvrir, mais avec des robes noires extérieures laissé un peu ouvert pour montrer les robes colorées en dessous. Les robes extérieures sont serrés à la taille de flatter la figure de la femme, et permettent souvent bras d'une femme d'être vu. 78 Ces femmes interagir régulièrement avec les hommes en public. 79 D'autre part, les femmes qui sont relativement nouveaux au Caire sont beaucoup plus attentifs à se couvrir. 80 Les nouveaux arrivants au Caire accepter moins d'interaction entre les hommes et les femmes. 81 Les classes moyennes supérieures permettent une interaction beaucoup plus forte chez les hommes et les femmes, au point même que certains jeunes ont commencé à se fréquenter. 82
Dans les petites villes et les zones rurales de la Libye, peu de femmes se couvrent. Dans ces endroits, il est inhabituel pour une femme de se heurter à un homme inconnu, et quand elle le fait, elle couvre tout simplement son visage avec ses mains ou détourne la tête, tout en parlant avec l'homme. 83 Il n'est pas clair si la plupart des femmes libyennes dans les zones urbaines sont préoccupés par les prescriptions islamiques de modestie.
Au Maroc, pour les classes instruites et professionnel portant un couvre-chef ou non est un choix d'une femme, apparemment avec moins des implications politiques vus en Egypte, la Tunisie et l'Algérie. 84 Parmi les plus traditionnels, les secteurs riches de la société urbaine, les femmes sont maintenues isolée et bien couverts quand ils ne sortent. 85 Dans la campagne et dans les petites villes, les femmes sont généralement un peu plus libres de sortir en public, mais cela dépend en grande partie sur la situation économique de la famille. 86 Les jeunes femmes mariées dans des domaines tels sont souvent libres de sortir avec d'autres jeunes femmes mariées, sans être accompagné par un mâle. 87
Parmi les différents groupes berbères, il ya des variations distinctes. Dans un village berbère, la ségrégation des sexes est assez stricte. Il existe différents dortoirs pour les hommes et les femmes et les filles sont largement rester à la maison à partir du moment où ils atteignent la puberté. 88 En termes de tenue vestimentaire, les femmes ne Jbala se couvrir la tête avec de grands chapeaux de paille. 89 Les Touaregs ne semble pas suivre la prescription commune islamique pour robe du tout: les hommes gardent leurs têtes couvertes de foulards grandes, alors que couvre-chefs sont moins importants pour les femmes.
Droits de succession et les terres
Bien que l'information est un peu rares, il semble que certaines femmes en Afrique du Nord héritent selon les actions énoncées dans le Coran. Néanmoins, de nombreuses femmes héritent moins, si quelque chose, laissant les femmes dans un état ​​quelque peu précaire.
En Egypte, il est reconnu que, selon le Coran, les femmes sont censées hériter de la moitié autant que les parents masculins du même degré de relation avec la personne décédée. Cependant, souvent les femmes n'héritent de rien de leurs parents, une pratique justifiée par la femme étant en mesure d'utiliser la terre de son mari. 90
Lorsque les femmes égyptiennes faire propre terre, soit par héritage ou par achat, ils trouvent des moyens pour protéger leur droit de propriété. Une femme peut limiter l'accès de son mari dans son pays, soit par légalement posséder en son nom seulement ou en le transférant à un de ses frères. 91 De telles pratiques montrent que les femmes sont préoccupés par le maintien de contrôle sur leurs terres après un divorce ou le décès du mari.
Les femmes marocaines qui viennent de familles de la classe supérieure dans les villes en général hériter selon les prescriptions coraniques. Dans la campagne, cependant, les femmes reçoivent souvent moins que leur part. 92
Conclusion
Parmi les populations urbaines d'Afrique du Nord, deux tendances générales sont reconnaissables. À partir bien avant l'indépendance, il y avait une tendance à abandonner certains aspects du droit islamique de la famille. Dans plusieurs pays, la polygamie semble être la sortie en fondu, et il a même été interdit au Maroc. Le divorce par répudiation a été limitée dans la plupart d'Afrique du Nord, en exigeant que quelques inscrire leur divorce dans un tribunal. Les femmes dans la plupart des villes d'Afrique du Nord semblait être le choix de ne pas se couvrir. Certaines femmes ont commencé à exiger un rôle dans le choix de leurs maris, plutôt que d'épouser un cousin dans un mariage arrangé.
Toutefois, certains de ces changements ont ralenti, voire inversé. La polygamie a augmenté dans les années 1970 en Egypte, probablement en raison des changements économiques. Les femmes ont pris le voile à nouveau en nombre sans cesse croissant, de l'accepter comme un symbole de la valeur qu'ils accordent à leur propre culture.
Dans le même temps, les cultures rurales et nomades en Afrique du Nord montrent peu de signes de changement, tout en conservant les aspects du droit islamique de la famille qu'ils ont toujours suivis, en rejetant ceux qu'ils ont toujours rejeté.
''
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://www.law.emory.edu/ifl/region/northafrica.html''
5 juillet 2007
Mallendi un nganga (tradipraticien) gabonais
MEYAYA_mallendi
Mr Nzamba Hermann (alias Mallendi) Je suis né le 18 juin1980 à Libreville au Gabon.
Dans ma famille, beaucoup sont initiés au Bwiti et mon grand-père fut un grand maître initiateur. Depuis mon enfance, je » baigne » dans le Bwiti. J’ai reçu ma première initiation à l’âge de 7 ans par mon grand-père qui m’a alors permis d’avoir un premier contact avec cette civilisation pygmée.
Depuis mon enfance, je vis entre tradition et modernité : J’allais à l’école et pendant les vacances, je vivais avec mon grand père dans la forêt avec les pygmées qui sont les des savoirs. J’ai rencontré Nathalie Moulin, une danseuse afro contemporaine. elle m’a sollicité pour jouer dans plusieurs de ses spectacles. Je jouais les tam-tams et l’arc en bouche.
En juin 2001, je suis venu vivre à Paris. Là, je me baladais partout avec mon arc à musique et certaines personnes pensaient que c’était un arc à flèche. Ils me disaient " c’est pour quoi ? pour tuer les oiseaux ? " et je répondais « non c’est pour imiter les oiseaux ». Un jour, je passais devant une boutique d’objets d’art africain dans le vingtième arrondissement de Paris ; je suis rentré dans cette boutique pour demander simplement s’ils organisaient des soirées de musique africaine. Ils m’ont répondu : oui ! on l’ fait mais nous connaissons déjà toutes les musiques d’Afrique ». J’ai répondu : « non ! je ne crois pas que vous connaissez déjà tout » et je leur ai demandé « quelles sont les musiques africaines que vous connaissez ? ». « Le djembé, les balafons, etc.. « Je leur ai demandé « connaissez-vous le moungongo ? », ils m’ont répondu : " c’est quoi le moungongo ? », « l’arc en bouche » ai-je dit, « mais c’est quoi l’arc en bouche ? » . Je leur ai dit que c’était un instrument de la tradition pygmée du Gabon. « ha bon ! à quoi ça ressemble ? ». je leur ai montré l’arc et leur ai fait une démonstration, ils ont tout de suite eu envie d’organiser un spectacle avec moi.
Pygmes_6_ecard
Ensuite, je me suis produit à Libourne dans un spectacle de musique et des contes traditionnels. Puis, je me suis produit au festival des nuits atypiques à bordeaux Langon dans le petit village, à St Denis (93), au Vert le Petit, et encore dans les soirées littéraires à Paris et dans des vernissages pour des expositions de peinture. Les instruments de musique traditionnelle du Gabon Tout d’abord, je vais vous donner l’historique de l’instrument appelé moungongo (arc en bouche). C’est un instrument très ancien qui existe depuis des millénaires dans les civilisations pygmées du Gabon. C’est un instrument sacré utilisé essentiellement dans les cérémonies des rites traditionnels du Bwiti. Le Bwiti est une tradition ancestrale issue des pygmées qui s’est transmise de génération en génération. Les cérémonies Bwiti sont consacrées en général à la guérison avec les plantes. Les guérisseurs, appelés les ngangas travaillent toujours accompagnés de cet instrument.
Il est fait de matière végétale et est composé d’un bois plié en forme de demi-lune, tendu par une liane qui fait la diagonale. Pour faire raisonner l’instrument, on utilise une tige de paille à la main droite et une cale en bois dans la main gauche pour construire les notes. Ensuite, la bouche fait caisse de résonance. Les vibrations dégagées par cet instrument de musique sont thérapeutiques. Les sons de cette musique ont des vertus hypnotiques qui permettent à la personne qui l’écoute d’être dans une vibration stable, et qui développent un bien-être au niveau physique et psychologique. Avec cet instrument, on peut chanter en même temps qu’on le joue, et cette musique se danse. Les pas de danse sont issus de la nature ; selon les pygmées, chaque pas de danse représente un animal bien précis. Au Gabon, lors des rituels d’initiation, le moungongo accompagne l’initié dans son voyage mystique tout au long de la cérémonie en continue, jusqu’au lever du petit matin où le ngombi prend alors le relais.
cpd60syqg6pctlxoawo0
Qui est le Ngombi ? Ngombi, c’est la harpe.
C’est un instrument à huit cordes issu de la tradition pygmée du Gabon, sculpté en bois au corps de femme appelée " Ma Ngombi ". A chaque cérémonie, ces deux instruments ne manquent pas : le moungongo joue la nuit et Ma Ngombi joue la journée. Elle est en contact direct avec le soleil. Lorsque le novice initié est dans son voyage pendant la journée, il est indispensable que la harpe joue pour son bien-être. Les vibrations de l’instrument vont apaiser et accompagner l’initié dans son voyage de jour.
La harpe représente la déesse mère de la forêt qui vient pour bercer les enfants du village.
C’est un instrument sacré à huit cordes. Elle s’appelle la harpe pour sa ressemblance à la harpe française. Culturellement dans les villages, les anciens jouent la harpe autour du feu en racontant des histoires et des contes aux jeunes.
L’histoire de la harpe dit que si elle est la déesse mère de la forêt, c’est parce que c’est une mère qui a perdu son enfant et qui est partie à sa recherche dans la forêt. Pendant des jours et des nuits, des années et des lunes, elle ne cesse sa recherche. Une nuit, la lune vient à sa rencontre lui apporter un message. La femme s’appelait Maroundou et elle entendit une voix provenant de la chute l’appeler par son nom. Elle suivit cet appel jusqu’au bord de chute puis traversa les eaux de la chute jusqu’à une grotte. Une sirène vivait dans cette chute. Elle fit boire à Maroundou une potion magique qui lui permit de remonter dans le temps et de voir la disparition de son fils.
Pendant ce temps, la sirène s’était transformée en déesse à huit cordes pour accompagner le voyage de Maroundou de son chant. Revenue de son voyage, la sirène était partie, mais sur le rocher, il y avait une harpe sculptée au corps de femme. Elle sortit de la grotte avec la harpe, et fut accueillie par une tribu pygmée qui l’attendait avec son fils.
{Interview de Savoir d'Afrique)
http://www.culturegabon.com/archives/traditionsritescroyances/index.html
lire la suite